AURELIA JARRY

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Aurélia Jarry est née en 1980 à Limoges. Elle est danseuse contemporaine et danseuse de tango argentin.
 
Depuis mars 2011 elle propose une formation en danse-théâtre à Paris et en Limousin au sein de la Compagnie Sait-Mouvoir, afin de former un collectif d’interprètes avec lequel créer un répertoire.
Depuis 2010 elle est aussi la partenaire de tango argentin d’Eliane Décostanzi. 

En 2014 elle a proposé une Lecture dansée, à l’occasion de la présentation de son recueil de poésie Enfantement de l’intérieur (ed. Le Petit Flou), et a dansé sur des textes de Sandra Rehder  pour le spectacle « Umbrales » au Círcol Maldà à Barcelone.
En 2010 elle présente un solo intitulé « Respiration artificielle » à Buenos Aires, sous la direction chorégraphique de María José Goldín ; puis un autre solo intitulé « GRADIVA : Articulation-Inspiration », à l’Institut d’Etudes Ibériques de la Sorbonne.

 
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Elle a commencé la danse classique dès l’âge de sept ans à Limoges, auprès d’Isabelle d’Estriché et Agnès Murail. A 23 ans, après un DEA interrogeant la « pensée poétique », elle se tourne vers le théâtre de  Michel Bruzat au Conservatoire de Limoges.
 
Pendant ses années de Doctorat à Paris, elle approfondit sa formation en danse contemporaine à la Ménagerie de Verre. Elle y suit notamment l’enseignement de Nina Dipla (ancienne danseuse de la Compagnie de Pina Bausch).
La pratique du tango argentin la mène régulièrement à Buenos Aires, où elle rencontre la chorégraphe María José Goldín. A ses côtés, elle approfondit son expérience de la danse-théâtre, et débute en tant qu’interprète.
En 2009 elle soutient un Doctorat intitulé « L’émergence d’une théorie de la nécessité de la littérature » dans lequel elle interroge ce qui fait la création artistique, et entre autres, la dimension corporelle (non-verbale) du langage.
Sa pédagogie de la danse est liée à son expérience personnelle, et à l’interdisciplinarité de son parcours. Elle porte une attention particulière à la multiplicité des identités corporelles, afin de permettre à chaque interprète de trouver sa propre disponibilité, et sa propre expressivité dramatique.
Sa pédagogie du mouvement est entre autres liée à son expérience de l’eutonie (technique corporelle de Gerda Alexander visant au réajustement de la tonicité musculaire par la conscientisation du squelette).

 
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Elle parle couramment espagnol, et voyage régulièrement en Argentine et en Espagne.